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Psychologie

Vivre son deuil au jour le jour
Christophe Fauré, Albin Michel 2012.

Aujourd’hui le deuil est toujours tabou et pourtant on parle de travail de deuil à tort et à travers. C’est pourquoi Christophe Fauré écrit une nouvelle édition remaniée et augmentée de son livre. À l’aide de nombreux exemples, il en explique le cheminement, selon la nature du lien au défunt, les circonstances du décès, avec les différentes phases du processus, de la phase de choc, de sidération, à la restructuration.

Le deuil à Vivre
M-F. BACQUE, Editions Odile Jacob, 1992.

Toutes les civilisations ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Toutes, sauf la nôtre. Les mourants et leurs proches restent le plus souvent seuls, désorientés, désarmés, dans une société qui refuse la douleur, qui valorise plaisir, jeunesse et performance. Au moment où le religieux et les rites s’effacent, où la communauté se disjoint, Marie-Frédérique Bacqué montre qu’il est de notre devoir d’inventer les moyens de faire face à l’écoulement du temps et aux drames qui accompagnent le mouvement même de la vie.

Apprivoiser la mort, Psychologie du deuil et de la perte
M-F BACQUE, Editions Odile Jacob, 2002.

La mort fait peur. Elle suscite l’incompréhension, provoque des réactions de fuite, des attitudes de rejet. Comment accompagner ceux qui s’en vont ? Comment limiter l’isolement de ceux qui restent ? Comment atténuer les complications psychologiques liées au deuil ? Comment rendre à la mort sa juste place ? Marie-Frédérique Bacqué montre en quoi l’apprivoisement de la mort passe, pour chacun d’entre nous, par le rétablissement de la dimension symbolique et sociale de la perte et du deuil.

L’un sans l’autre, Psychologie du deuil et des séparations
M-F BACQUE, Larousse, 2007.

Quels sont les problèmes psychologiques que posent la séparation et le deuil ? Comment les surmonter ? La confrontation au deuil : typologie des comportements et des réactions au deuil : enfermement, dépression, rebond… Et au-delà de ces manifestations : étude des conséquences psychologiques profondes du deuil. Il y a nécessairement réaménagement de l’existence. Toute forme de séparation, suppose un deuil. De nombreux cas, plus ou moins inattendus : divorce, expatriation, retraite, chômage, toute modification radicale dans la vie quotidienne etc. Point de vue du spécialiste : dès l’enfance, la vie est un apprentissage du renoncement.

Le deuil Que sais-je ?
Marie-Frédérique Bacqué et Michel Hanus, PUF, 2014.

Pour l’individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C’est pourquoi la prévention de ces complications chez les personnes à risque ou les sujets fragiles (comme les enfants) relève d’un devoir de solidarité sociale. Cet ouvrage insiste sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s’ajoutent au recours traditionnel aux professionnels.

Aimer, perdre et grandir : L’art de transformer une perte en gain
Jean Monbourquette, Bayard, 2011.

Es-tu en train de vivre une perte, que ce soit une séparation, la perte de la santé, le deuil d’un être cher ? GRANDIR veut t’accompagner sur la route qui s’ouvre devant toi. Jean Monbourquette t’invite à ne pas nier ton mal ; avec la guérison, tu découvriras en toi une nouvelle maturité et une plus grande possibilité d’aimer : « Comme l’organisme blessé mobilise toutes ses forces de guérison, ainsi en est-il du psychisme meurtri par un deuil. Il possède tout en lui pour te guérir et te faire grandir. Laisse travailler en toi ton Guérisseur intérieur qui mettra tout en œuvre pour venir à ton secours. Fais confiance à sa sagesse : ta douleur s’en ira ; la vie t’apparaîtra encore plus précieuse ; un bonheur profond insoupçonné chassera la détresse. Tu deviendras à la fois plus toi-même et plus humain envers les autres. »

Surmonter le deuil de ses parents (Broché)
Alexander Levy, Inter Editions, 2000.

Perdre son ou ses parents à l’âge adulte est considéré comme naturel. Pourtant le décès de parents, même âgés, est loin d’être un phénomène neutre. Cet ouvrage analyse les réactions en chaîne et les remises en cause que peut provoquer un tel événement. Que nos relations avec nos parents aient été harmonieuses ou insatisfaisantes, l’impact de leur mort s’inscrit profondément en nous et peut se révéler quelques mois voire quelques années plus tard. Ce livre nous aide à comprendre et accepter ce que le deuil de nos parents peut faire naître en nous de non rationnel, de brutal et d’incompréhensible.

Les deuils dans la vie : deuils et séparations chez l’adulte et chez l’enfant
M. HANUS, Editions Maloine, 1998.

Le travail de deuil, travail psychique qui naît précocement et activement avec les premières renonciations narcissiques, est un processus qui nous accompagne tout au long de la vie et se réactive après chaque perte, qu’elle soit mortelle ou non. Il est abordé au travers de cet ouvrage de synthèse dans une perspective pluridisciplinaire : clinique, ethnographie, primatologie, psychologie, psychopathologie, médecine, psychiatrie, pédiatrie.

Le grand livre de la mort à l’usage des vivants
sous la direction de M. HANUS, J-P. GUETNY, J. BERCHOUD, P. SATET, Editions Albin Michel, 2007.

La mort a toujours été ressentie par l’homme comme un mystère douloureux, un événement tragique, voire un scandale. Notre société moderne en a presque fait un tabou : on ne parle pas de la mort, on évite de la montrer, on tente de l’oublier. Alors, lorsqu’elle nous touche concrètement, elle nous laisse d’autant plus désemparés face à de nombreuses questions. Toutes ces questions sont traitées par une centaine de spécialistes de tous horizons : médecins, psychanalystes, religieux et historiens des religions, philosophes, juristes, acteurs du domaine funéraire (Pompes Funèbres Générales).

Sortir du deuil, surmonter son chagrin et réapprendre à vivre
Anne Ancelin Schützenberger et Évelyne Bissone Jeufroy, Payot, 2007.

On nous apprend à gagner, à nous battre, à surmonter les difficultés, mais on ne nous apprend pas à perdre. La perte, ici, est à entendre au sens large. Elle englobe la séparation et l’absence. Elle concerne aussi bien la mort d’un être cher que la rupture amoureuse, l’exil, la retraite, le chômage, la perte d’une partie de son corps (maladie, accident), ou encore celle de son entreprise, de sa maison, etc. Tout changement, toute perte, tout deuil est un stress déstabilisant qui nécessite une nouvelle adaptation et un équilibre nouveau. Toutes passent par un même chemin : être attentif à soi, se faire plaisir, bien s’entourer, se constituer des  «  réservoirs » d’amour. Ce petit guide donne les moyens d’y parvenir.

La résilience à quel prix ? Survivre et rebondir
Michel Hanus, préface de Ginette Raimbault, Maloine, 2001.

L’attention est de plus en plus souvent attirée sur des personnes, notamment des enfants, qui, confrontées à des situations dures et périlleuses, loin de s’effondrer, paraissent développer, dans ces épreuves, de réelles capacités de résistance et même d’épanouissement. L’intérêt de ces observations est de montrer que chacun possède des ressources cachées qui peuvent se mobiliser dans ces circonstances traumatisantes et que le pire n’est jamais assuré. Il ne faudrait cependant pas sous-estimer la réalité de la blessure affective sous-jacente qui n’en est pas cicatrisée pour autant.

Parlons de la mort et du deuil
Sous la direction de Pierre Cornillot et Michel Hanus, Frison Roche, 2001, Collection Face à la mort.

La collection « Face à la mort », dirigée par Pierre Cornillot et Michel Hanus, s’est donnée pour objectif de réunir et de promouvoir des ouvrages consacrés à la mort et au deuil. Voulant briser le silence qui enrobe ces temps essentiels de la vie qui sont mourir, pleurer un être cher disparu, les auteurs publiés dans cette collection s’attachent à la fois à en cerner l’infinie variété dans leurs représentations sociales, culturelles, religieuses et à souligner le caractère exclusif d’événements uniques dans l’histoire d’une vie.

La mort aujourd’hui
Michel Hanus Frison Roche, 2001, Collection Face à la mort.

Les représentations, les idées et les croyances que chacun se fait de la mort et du deuil exercent une grande influence sur les pratiques funéraires et les comportements de deuil. Les conceptions et les rites collectifs évoluent. Si l’on peut noter un rejet social persistant et amplifié, un renouveau d’intérêt pour la mort s’exprime de plus en plus ouvertement. Il nous invite à découvrir, ou plutôt à repréciser, les visages actuels de la mort et du deuil dans les années 2000.

La mort retrouvée
Michel Hanus Frison Roche, 2000, Collection Face à la mort.

La mort, qui était une affaire privée, familiale, reprend peu à peu de l’espace dans le tissu social, le vécu collectif. L’intérêt des médias et celui des éditeurs en témoignent mais surtout l’essor des soins palliatifs et l’évolution de la pandémie sidéenne également. Mais, de manière contradictoire et paradoxale, le rejet social qui cherche à l’occulter, ne diminue pas pour autant. Le deuil en particulier se détache de plus en plus de la mort. Les différents chapitres de cet ouvrage illustrent à la fois cette évolution et cette contradiction.

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Les familles face à la mort
Sous la direction de Jean-Hugues Déchaux, Michel Hanus et Frédéric Jésu, L’Esprit du Temps, 1998, Collection Psychologie.

Peut-on encore aujourd’hui affirmer que prévalent les tendances à la désocialisation de la mort qui ont si fortement été dénoncées au cours des dernières décennies ? L’attente des familles qui sont confrontées à la mort de leurs proches et la réponse que leur font les acteurs de l’accompagnement, médecins, psychologues, travailleurs sociaux et professionnels du funéraire, semblent montrer une nette évolution. Le moment est venu de décrire la nature de ce changement et d’en évaluer les conséquences pour mieux comprendre en quoi cette évolution est liée à celles des familles dans leurs formes, leurs structures et leurs fonctions.

Pour accompagner le deuil, de l’intime au social
Sous la direction de Marie-Christophe Pétolas, Chronique Sociale, 2020.

Les auteures ont en commun d’avoir échangé et travaillé ensemble lors de la préparation d’un Diplôme universitaire «Deuil et Travail de deuil» à l’Espace éthique Ile-de-France. La relecture de leur vécu personnel et la place occupée par chacune dans le monde de la santé ou du soutien psychosocial, dans la vie associative et dans la création leur a permis de constater qu’une expérience douloureuse de deuil peut être à l’origine de difficultés ultérieures rencontrées dans la vie. Elles souhaitent donc partager la mosaïque d’informations, de réflexions, d’expériences et de créations qui ouvrent le champ de tous les possibles pour accompagner le deuil. Cet ouvrage s’adresse tout particulièrement à des écoutants, des professionnels ou des bénévoles, qui souhaitent réfléchir sur leur conduite et sur leur pratique pour accompagner le deuil comme une des composantes de la vie. Un ouvrage à retrouver ou commande en librairie via Place des Libraires : https://tinyurl.com/mv8b44mt

Pour aller plus loin

  • John Bowlby, Attachement et perte, PUF, 1978-1984.
  • Michel Hanus, « Ethique et accompagnement des personnes en deuil », dans Traité de bioéthique III – Handicaps, vulnérabilités, situations extrêmes, sous la Direction d’Emmanuel Hirsch, 2010, Erès poche – Espace éthique, p. 642 – 656.
  • Michel Hanus, « Les deuils dans la vie. Deuils et séparations chez l’adulte et chez l’enfant », Maloine, 2007.
  • Michel Hanus, 2006, « La mort d’un enfant », Vuibert
  • Isabelle et Michel Hanus, « La mort : J’en parle avec mon enfant », Nathan 2008.
  • Michel Hanus, Jean-Paul Guetny, Joseph Berchoud et Pierre Satet
  • « Le grand livre de la mort à l’usage des vivants », Albin Michel, 2007.
  • Sigmund Freud, Deuil et mélancolie, Petite Bibliothèque Payot, 1915, Ed. 2010.
  • Elisabeth Kübler-Ross. « La Mort, dernière étape de la croissance. » Pocket. 2002
  • Elisabeth Kübler-Ross. « On death and dying. » 1997.
  • Michel Hanus, « Aujourd’hui, la mort », Etudes sur la mort, 2008, n°133, 69-83.
  • Michèle BAUSSANT – Alain BERCOVITZ, « Accompagner le deuil. Des repères pour les soignants », recherche action du Centre National de Ressources François Xavier Bagnoud, novembre 2008.
  • Pierre Moulin, Suzanne Hervier, « Premier bilan de fonctionnement d’un groupe de parole pour les familles en deuil dans une unité de soins palliatifs », Pratiques psychologiques, 1999, 2, p.95-104.
  • Monika Müller, « L’accompagnement du deuil dans les unités de soins palliatifs », European Journal of Palliative Care, 2000, 7 (1), p. 29¬32.
  • Marilyn Relf, « Le rôle des bénévoles dans le travail de deuil », European Journal of palliative care, 1998, p. 61à 65.

Parents

Comment parler du cancer d’un jeune parent à son enfant
Léa Ganzel, Ed Josette Lyon, 2014.

Ce guide accessible à tous, propose de nombreux conseils pratiques pour parler aux enfants du cancer de leur parent, expliquer les traitements, répondre à leurs inquiétudes, et gérer le quotidien de la famille tout au long des différentes phases de la maladie. Des conseils, trucs et astuces pour aider l’ensemble de la famille à surmonter les épreuves et rester positif, malgré les difficultés de la situation. Ce livre s’adresse à l’entourage des enfants dont l’un des parents est atteint d’un cancer : parents, instituteurs, camarades de classe, famille, amis, personnel hospitalier.

L’enfant confronté à la mort d’un parent
Patrick Ben Soussan, Erès, 2013.

Ce livre s’adresse à tous ceux qui accompagnent des enfants confrontés à la mort d’un de leur parent, en espérant les aider à mieux comprendre les réactions de l’enfant ou de l’adolescent en deuil, à trouver les mots et les gestes pour le soutenir dans sa douleur. L’annonce d’une maladie grave, celle du décès, l’organisation de l’enterrement et la manière d’y associer l’enfant ou l’adolescent sont ici abordées, avec le souci de ne surtout pas délivrer des conseils définitifs mais plutôt d’évoquer des pistes de réflexion, des possibilités, des questions à se poser.

Pour aller plus loin :

  • Annette Sanz et Simon Gessiaume – OCIRP, Maison Médicale Notre-Dame du lac, 2017
  • Bacqué M.-F., 2000, Le deuil à vivre, Paris, Odile Jacob.
  • Bowlby J., 1978-1984, Attachement et perte, Paris, PUF.Cyrulnik B., 2004, Les vilains petits canards, Paris, Odile Jacob.
  • Cyrulnik B., 2002, Un merveilleux malheur, Paris, Odile Jacob.
  • Deunff J., 2001, Dis maîtresse, c’est quoi la mort ?, L’Harmattan.
  • Hanus M., 2008, La mort d’un parent, le deuil des enfants, Paris, Vuibert.
  • Hanus, M., 2006, Deuil et résilience. Paris : Editions Josette Lyon.
  • Hanus M., Sourkes B.M., 2002, Les enfants en deuil, portraits du chagrin, Paris, Frison-Roche.
  • Hanus M., 1994, Les deuils dans la vie, deuils et séparations chez l’adulte et chez l’enfant, Paris, Maloine.
  • Jacquet-Smaïlovic M., 2002, L’enfant, la maladie et la mort, Paris, De Boeck.
  • Romano H., 2009, Dis, c’est comment quand on est mort ? Accompagner les enfants sur le chemin du chagrin, Grenoble, La pensée sauvage.

Développement personnel

Les Traversées du Deuil
Martine Spiesser, Leduc, 2021.

Dans ce livre, Martine Spiesser propose de redonner à ce moment si spécial du deuil une nouvelle légitimité, d’apporter un nouveau regard sur ce moment trop souvent tabou et ignoré dans notre société occidentale. Elle revisite et détaille toutes les étapes de ce processus intime en nous aidant à nous autoriser les moments de tristesse, de pause, de silence, indispensables pour apprendre à vivre sans l’être aimé.
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/3htax3vt

Petit à petit – Accompagner la mort, accompagner la vie
Amélie Poggi, Hachette Pratique, 2022.

Ce qu’en dit la maison d’édition : “Comment parler de la maladie et de la fin de vie ? Comment faire ses adieux et préparer l’après ? Comment composer avec l’absence et transmettre son histoire? 
La mort reste un tabou dans nos sociétés occidentales où le deuil et le chagrin sont souvent tus. Pourtant, cette fatalité touche tout le monde, sans distinction. Ce livre est un voyage dans le deuil, mais un voyage accompagné. Loin de l’idée d’un chemin tout tracé, il vous offre de nombreuses pistes pour comprendre, apprendre, accompagner, mais aussi la certitude que, sur cette route, il y a toujours des rencontres éblouissantes et des moments de grâce. Parce que, petit à petit, c’est toujours la vie qui gagne.”
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/4rv7yv6e

Témoignages

Deuil d’un parent

Le Voile noir
Anny Duperey, Poche, 2003.

J’avais pensé, logiquement, dédier ces pages à la mémoire de mes parents – de mon père, surtout, l’auteur de la plupart des photos, qui sont la base et la raison d’être de ce livre. Curieusement, je n’en ai pas envie. Leur dédier ce livre me semble une coquetterie inutile et fausse. Je n’ai jamais déposé une fleur sur la tombe, ni même remis les pieds dans le cimetière où ils sont enterrés. Sans doute parce que obscurément je leur en veux d’avoir disparu si jeunes, si beaux, sans l’excuse de la maladie, sans même l’avoir voulu, quasiment par inadvertance. C’est impardonnable.
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/2p8upjv8

Je vous écris…
Anny Duperey, Poche, 1995.

J’ai pensé : « Je ne peux tout de même pas garder ça pour moi seule… » Et voilà comment l’envie m’est venue de « rendre » à mon tour ce que vous m’avez donné ? Comme le dit si bien cette phrase que l’un de vous m’a offerte et dont je me nourris beaucoup depuis : « Tout ce qui n’est pas donné est perdu. »
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/mw4p6pxt

La petite fille en quête
Eléonore Senlis, Librinova, 2021.

Où puise-t-on sa force pour grandir lorsque la mort surgit à l’aube de la vie ? Inspiré de l’histoire de l’autrice, orpheline de ses deux parents alors qu’elle est encore bébé, Eléonore Senlis se place, dans “La petite fille en quête“, à hauteur d’enfant pour raconter ce qui deviendra la quête d’une vie : puiser en elle les ressources, vitales et créatives, pour poursuivre son cheminement, marqué par le travail de deuil.Un livre, imprimé sur demande : https://tinyurl.com/d46839he

Deuil d’un conjoint

Veuf
Jean-Louis FOURNIER, Stock, 2011.

Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre. C’est bien triste. Cette année, on n’ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. […] J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. […] Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie.
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/mteuzwhj

Deuil d’un enfant

Le fils
Michel ROSTAIN, Pocket, 2012.

On peut vivre avec ça. Ça, la mort d’un enfant.
Orphelin de son fils, Michel Rostain lui prête sa voix. Il dit la douleur d’en haut, la mémoire en face. L’avant et l’après. L’énigme avec pudeur.
La vie continue.
Les mots restent.
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/2dwnekc6

Les chemins de la résilience
Dorothée Leurent, 2020, Le Courrier du Livre (éd. Guy Trédaniel).

“Après la pandémie qui vient de secouer le monde, chacun a besoin, d’une manière ou d’une autre de faire preuve de résilience pour surmonter le traumatisme vécu, que ce soit la perte d’un emploi, d’un être cher ou le choc de la maladie, invitant chacun à activer ses forces de résistance. Ponctué de témoignages de personnalités et d’anonymes, ce livre raconte comment certains êtres ont puisé dans leurs ressources intérieures, le courage, l’audace et l’envie, de surmonter les épreuves. Au fil des pages, chacun y trouvera un écho à sa propre histoire, afin de trouver l’énergie nécessaire à sa propre transformation, et suivre, lui aussi, avec optimisme, les chemins de la résilience…”
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/22rjycsh

Consolation
Anne-Dauphine Julliand, 2022, Les Arenes.

Véritable témoignage de vie d’une maman qui a perdu ses deux filles à la suite d’une maladie, Consolation est un livre faisant éco au vécu de beaucoup d’endeuillés.

À travers ses mots, l’autrice rend hommage aux consolants et à ceux qui l’ont consolé, en nous livrant les moments qui l’ont aidé. Elle partage ses conseils pour apprendre à apprivoiser la douleur et refuse l’idée selon laquelle celle-ci doit s’effacer une fois “le travail du deuil accompli”.
A retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/bm2af3k2

Deuil dans la fratrie

Blessures
François-Xavier Perthuis, 2019, L’Harmattan.

Dans, “Blessures”, François-Xavier Perthuis fait le récit de son cheminement, suite au deuil de son petit frère et de sa petite sœur alors qu’il est encore enfant.

À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/ejbawpdw

À demain !
Ruth Fiori, 2019, Librinova.

“Le dimanche 25 janvier 2015, j’avais rendez-vous avec mon frère, mes parents et ma sœur, pour fêter mes trente-cinq ans chez elle. Lorsque nous avons pu ouvrir la porte de son appartement, nous l’avons trouvée inanimée sur son lit. À ce moment-là de ma vie, ma sœur était la personne qui m’était la plus intimement proche. La veille, nous étions allées courir au parc des Buttes-Chaumont, comme nous le faisions tous les samedis. Nos derniers mots, en nous quittant, avaient été « À demain ! ».”
À retrouver via Place des Libraires : https://tinyurl.com/ynf4d58s

Enfants

De 3 à 5 ans

Au revoir Blaireau
Susan Varley (Auteur), Raymond Farré (Traduction), Marie Saint-Dizier (Traduction), 2010.

Un matin, les amis de Blaireau se rassemblent devant sa porte. Ils s’inquiètent parce que leur vieil ami n’est pas sorti pour leur dire bonjour comme d’habitude…Un grand classique qui aborde avec espoir la disparition d’un être cher. Un ton juste, pour un livre exceptionnel.

Là où mamie est partie…
Arnaud lméras, Robin, 2011.

Une petite fille pense à son arrière-grand-mère récemment disparue. Où est-elle maintenant ? Est-elle redevenue jeune ? Peut-être qu’elle se sent légère comme les cosmonautes ? La petite fille n’a pas de réponses à ses questions. Mais ce dont elle est sûre, c’est qu’elle n’oubliera pas sa Mamie. Tendresse et délicatesse au cœur de cette histoire.

Ma maman est une étoile
Christiane Dongmo Schunmeler, 2021.

“Que dire à un enfant qui vient de perdre un parent? L’histoire de la petite Lilia veut apporter à sa manière un peu de réconfort à l’enfant qui a vécu une telle épreuve. Par des mots simples, ce livre propose des lueurs d’apaisement dans un univers où le jeune enfant voit sa vie chamboulée par le phénomène irrémédiable qu’est la mort. Le récit s’inspire d’une histoire vraie et relate les moments privilégiés où Lilia, s’aide de ses souvenirs et des fragrances de poésie pour se représenter sa réalité de manière apaisée, malgré le manque et la souffrance, pour continuer d’avancer malgré tout.”
Ouvrage disponible via ce lien : https://tinyurl.com/2p84fz36

Répare mon cœur
Caroline Jolivet, 2021, Les ateliers de sophrologie.

“Comment soulager la souffrance psychique du jeune enfant en deuil ? Comment l’aider à exprimer ses émotions et à trouver en lui des ressources pour tisser un nouveau lien avec la personne décédée ? Répare mon coeur est une parabole du Kintsugi, la philosophie ancestrale japonaise, art de résilience qui invite à embellir ses blessures et cicatrices en les raccommodant avec de la poudre d’or plutôt de les cacher.
Ouvrage disponible via ce lien : https://tinyurl.com/yc8jsk9e

De 5 à 7 ans 

Petite plume
Texte et illustrations : Kristien Aertssen. Collection : Pastel Ecole des loisirs : 2007.

Le professeur Plume observe les oiseaux du cerisier pendant des journées entières. Son épouse, Madeleine, aime surtout leurs chants. Elle a même appris à siffler comme eux. Avec son visage tout fin, son petit nez pointu et ses yeux ronds, Madeleine ressemble un peu à un oiseau. D’ailleurs, Monsieur Plume, qui aime beaucoup sa femme, l’appelle tendrement sa “petite plume”.

 De 7 à 9 ans

Bientôt le printemps, Petit livre à l’usage des parents et des enfants face au suicide
Cyprien ANDROCHTE, Elise AVIET et Igor MEKHTIEV, L’Harmattan, 2010.

Tom a 8 ans, son papa s’est suicidé mais personne ne veut lui en parler. » Dire ou ne pas dire aux enfants ? » est une question récurrente dans notre pratique clinique auprès des familles endeuillées par un suicide. Ce livre est un support à l’échange pour les enfants, les parents et les professionnels amenés à les accompagner.

La croûte
Charlotte Moundlic, Olivier Tallec, 2009.

Un petit garçon se réveille un matin et comprend que sa mère malade est morte dans la nuit. Il passe par divers sentiments, sa vie de tous les jours est bouleversée : il est en colère, n’arrive plus à dormir. Et puis comment s’occuper d’un papa qui pleure et qui ressemble à un gant de toilette tout mouillé ? Il s’énerve contre les choses du quotidien : son père ne saura jamais aussi bien faire les tartines le matin ! En bref, il refuse d’accepter que sa mère soit partie pour toujours et tente de la rendre présente par tous les moyens.

Comment parler avec les enfants de la maladie grave de la mort
Annette SANZ et Simon GESSIAUME, avril 2014.
Fondation Diaconesses de Reuilly – Fondation OCIRP.

Ce livret réalisé par des psychologues répond aux principales questions que se posent les parents lors de la fin de vie d’un proche : il sert d’outil pour amorcer une conversation entre les parents et les enfants.
Afin de protéger les enfants, les parents, démunis, les mettent souvent à l’écart d’une situation qu’ils ont eux-mêmes parfois du mal à gérer. Sur la base de ce constat, les psychologues de la Maison médicale Notre Dame du Lac, qui travaillent auprès de personnes gravement malades et hospitalisées en soins palliatifs, ont créé ce livret pour les aider et éviter tout risque de deuil compliqué ou pathologique chez l’enfant.

C’est samedi
Nadine Brun-Cosme, Escabelle, 2011.

« C’est samedi. Le samedi, je mange chez papi. Le matin, ensemble, on va chercher le pain. On marche jusqu’au bout de sa rue, et puis on tourne à droite. Le boulanger est juste après.
Je marche à droite de mon papi. Il marche toujours entre le bord du trottoir et moi. C’est à, cause des voitures. Il dit : – Moi vivant, rien ne peut t’arriver. Avec papi, c’est vrai, rien ne peut m’arriver. Et tout à coup il est tombé. Près de moi. Je regardais le ciel en rigolant, je venais juste de le quitter des yeux et je pensais que le ciel était magnifique, très bleu, et près de moi il est tombé. Sans rien dire. Pas violemment. Sur le côté, en se retenant avec la main. Avec juste un soupir. J’ai senti un grand froid à l’intérieur de moi ». 

L’arbre et l’ombre de la lune
Hélène Romano et Adolie Day, Editions Courtes et Longues, 2017.

Un enfant découvre l’ombre d’un de ses parents suspendue à un arbre. Son autre parent ne sait pas le réconforter. L’enfant se sent perdu. Il se demande si ce qui est arrivé est sa faute. Et, face au silence des adultes, il s’interroge et veut comprendre. Seule la lune peut le réconforter. Grâce à elle, il libère sa parole et accepte de regarder cet arbre terrible.

De 7 à 12 ans

La Voix du Vent
Rolande Causse, Georges Lemoine, Gallimard Jeunesse, 2011.

Sonia, à 13 ans, est plongée dans l’indicible douleur de la mort de sa mère Anna. Cette douleur, elle la partage avec son père, mais rien ne peut la consoler. Sonia ne dit rien sur cet avant, si différent de l’après. Comment vivre avec le poids de l’absence définitive de celle qu’il aime ? Heureusement, son père, sa grand-mère, et quelques amis du collège sont là, à ses côtés. Et la psy aussi, chaque semaine. Petit à petit, ce temps noir s’éclaire et devient un temps blanc, un temps doux, un temps heureux… Un roman délicat et poétique, ponctué par les illustrations de Georges Lemoine.

Pré-adolescents

De 9 à 12 ans

C’est la vie, mes chéris !
Eglal Errera (Auteur), Renaud Perrin (Illustrations), Actes Sud Junior, 2005.

À genoux devant la cheminée, Nayra enfournait l’un après l’autre ses macarons. Je ne l’avais pas vue manger avec autant de plaisir depuis que sa maman nous avait quittés. Tout d’un coup, Marina s’est arrêtée net de manger et a couru vers la porte pour voir passer Maurice. Mais son amoureux n’était pas seul… Marina a alors éclaté en sanglots…

Adieu Benjamin
Chantal Cahour et Anne Romby, Editions CASCADE, 2009.

Benjamin est mort, renversé par un chauffard. » Un jour d’octobre, la vie de Sophie bascule dans le chaos. La mort brutale de son petit frère bouleverse la famille. Les repères de chacun volent en éclats. Face à la détresse de ses parents, Sophie doit prendre en main les rênes de la maisonnée. Un rôle bien lourd pour une adolescente, qui doit aussi affronter son propre chagrin. Mais le souvenir de son frère la pousse en avant : au bout du chemin, il y a l’espoir, l’amitié… peut être même l’amour !

Ce matin, mon grand-père est mort
Karim Ressouni-Demigneux (Auteur), Daniel Maja (Illustrations), Roman du Monde ? 2003.

Le narrateur a onze ans et son grand-père vient de mourir, il était tailleur de pierres tombales mais a choisi de se faire incinérer ; la famille, plutôt restreinte, se retrouve au crématorium, et le petit garçon raconte le détail des opérations et la réaction des membres de la famille. Son regard, qui pourrait sembler naïf, est en réalité très lucide et il porte un regard sans complaisance sur le monde des adultes, particulièrement sur sa grand-mère, qui n’a pas toujours été tendre avec son mari. Pourtant, ce sont les bons souvenirs qui lui reviennent en mémoire, et le petit garçon, en évoquant son grand-père, lui rend un hommage très touchant.

Quelques minutes après minuit
Patrick Ness, Jim Kay, Gallimard Jeunesse, 2016.

Bouleversant roman, Quelques Minutes après minuit (minuit et sept minutes pour être précis, c’est l’heure à laquelle apparaît l’Homme Vert et aussi à laquelle se dénoueront bien des choses) est issu d’une idée originale de SIOBHAN DOWD, elle-même trop tôt disparue pour l’écrire. C’est donc certainement avec beaucoup d’émotion que Patrick Ness, d’une plume brûlante sous les mots neutres, l’a reprise et menée à son terme. Afin d’éviter un effet trop larmoyant, il a introduit le fantastique et l’effroi, ainsi que des histoires dans l’histoire ponctuant le quotidien de Conor. Le temps des récits enchâssés, on oublie presque le cancer de la mère qui progresse à grande vitesse.

Adolescents

De 13 à 16 ans

Revues

Pourquoi on meurt ? : la question de la mort
Françoise de Guibert et Marie-Sabine Roger – Editions Autrement Junior, 2001.

Dans notre société, la mort est devenue un sujet tabou, un sujet dont il est difficile de parler. Pourtant, la mort est partout : dans la vraie vie – même si on ne voit que très rarement des morts -, dans les journaux télévisés, ou encore des morts imaginaires dans les films et les jeux vidéo. Quand quelqu’un meurt ou que l’on en entend parler, des questions se posent : « Que fait-on du corps ? Pourquoi on est triste ? À quel âge on meurt ? Est-ce qu’on souffre ? On est tous obligés de mourir ? Pourquoi des hommes tuent d’autres hommes ? »

La Mort, pourquoi on n’en parle pas ?
Sylvie Allemand-Baussier (Auteur), Véronique Deiss, La Martinière Jeunesse, 2008.

Pour vous, la vie ne fait que commencer et vous vous sentez bien vivant. La mort, la vôtre mais aussi celle des autres, vous semble à des années-lumière. Pourtant, quand elle s’invite parmi nous, elle nous laisse démunis, sans voix. À quoi sert la mort ? Comment s’occupe-t-on du corps du défunt ? Où va l’esprit quand le corps cesse de vivre ? Est-ce grave quand on n’arrive pas à pleurer ? Comment surmonter sa peine ? Et comment conserver un souvenir bien vivant de la personne disparue ? Autant de questions que les ados n’osent pas toujours poser, par pudeur ou par convention, et auxquelles Sylvie Allemand-Baussier répond, en tenant compte des différentes religions et des rites.

Romans

Mon vaisseau te mènera jeudi sur un nuage
Marcus Malte, SYROS Jeunesse, 2011.

Ce court roman raconte une belle histoire de vies : celle d’une famille confrontée à la maladie et celle de l’univers. Romain, le jeune narrateur, emménage avec ses parents à la Maison des parents, une structure dépendant de l’hôpital, qui accueille les familles des enfants hospitalisés pour de longues périodes. Car Justine, dite Juju, sa petite sœur, est atteinte d’un cancer.
Un beau texte, émouvant et juste. Il interroge sur l’essence, l’origine de la vie et sur tout ce qui peut l’entraver, la perturber. La maladie de Justine et, en parallèle, sa passion pour l’astronomie, permettent au narrateur de dialoguer avec d’autres, de confronter sa peur à d’autres expériences, de garder l’espoir et de grandir.

Y’a pas que la mort dans la vie !
Arthur Ténor – Editions Grasset Jeunesse, 2005.

Le livre La vie d’Angélique est un « ennui abyssal, à-quoi-bonisme viscéral, malaise, mal-être, angoisse, poisse… enfin tout ce qui rend le fil des jours pareil à un interminable convoi mortuaire ». Tout le contraire de sa sœur, elle ne plait pas aux garçons, n’a pas d’envie, pas d’ami… dans ce cas, autant se suicider ! Mais, alors qu’elle s’apprête à faire le grand saut du haut d’un pont, elle rencontre un inconnu qui va devenir son « ange gardien ». Plutôt que de penser à des moyens de mourir, il la convainc de penser à des moyens de vivre ; il va devenir son conseiller, la poussant à prendre sa vie en main, et à la construire pour en faire une « œuvre d’art ».

Depuis ta mort
Frank Andriat, Grasset Jeunesse, 2004.

« Tu aurais pu m’accorder un délai supplémentaire ; tu ne l’as pas fait et c’est pour ça que je t’en veux. » Ghislain n’arrive pas à sortir du brouillard dans lequel il se débat depuis la mort de son père. Comment accepter cette absence et continuer à vivre ?

Je veux vivre
Jenny DOWNHAM, Plon, 2008.

Tessa vient d’avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d’une leucémie. Partagée entre la révolte et l’angoisse, l’injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité… Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !

Mon Éden
Hélène Duvar, Le Muscadier, 2019.

Erwan a 16 ans et sa sœur jumelle Éden s’est suicidée. Il souffre terriblement et s’éloigne de sa famille, de ses copains, de son lycée. Terrassé par la culpabilité qui s’ajoute à sa crise d’adolescence, Erwan découvre bientôt le journal intime d’Éden, dont il ne soupçonnait même pas l’existence… ? Un livre à retrouver ou commander en librairie via Place des Libraires : https://tinyurl.com/ycktzwcm

Moi et Finn
Kelly Tom , Traduction de Fenn Troller , Alice éditions, 2009.

Tout commence le jour où Danny, dix ans, envoie une brique à trois trous dans la fenêtre d’un vieux voisin, ce qui a pour effet d’écrabouiller sa loutre empaillée. Dommage pour le voisin, bien fait pour la loutre… À la suite de quoi, Danny fait plusieurs rencontres, qui vont le pousser à tout quitter, l’école, ses parents, sa petite sœur Angela, ses amis, hanté par le souvenir de Finn, son frère jumeau. L’auteur lance son jeune héros sur la route et dans une quête. La quête d’une solution à son problème.

Mon frère
Emmanuel PARMENTIER, GRRT…Art,  2010.

« Le plus petit des gendarmes vient à ma rencontre. Ses mouvements m’apparaissent étrangement ralentis. Les quelques mètres qu’il franchit semblent couvrir une éternité. Il est maintenant en face de moi. Sa glotte ne cesse de remuer, les sons sortent difficilement de sa bouche. – … Léo, ton frère… il a eu un accident de voiture… Je chancelle, mais ne tombe pas. – … il est mort. » C’est par la fin que tout commence : Léo, le grand frère de Théo, étudiant en informatique passionné de cinéma, vient de se tuer dans un accident de voiture. Une mort lâche et stupide, comme le sont toutes les morts quand on a vingt ans. Une mort qui coupe court aux rêves les plus fous. Léo est mort, et sa famille, qui débordait jusqu’alors de vie, va devoir faire face à son absence…

Oscar et la dame rose
Eric-Emmanuel Schmitt, Albin Michel, 2004.

Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Maorie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l’hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende.

En ton absence
Natacha Wolinski, Grasset, 2011.

Sa mère est morte dans un accident de voiture. Elle avait 4 ans. A travers des photos, des lettres, des souvenirs en miettes, notre collaboratrice Natacha Wolinski fait revivre cette amoureuse qu’elle a si peu connue. Elle lui parle, imagine sa voix, ses gestes, la rassure : elle a été aimée par son père, le dessinateur Georges Wolinski, par Maïté, sa merveilleuse grand-mère. L’Afrique lui a permis de renaître. Elle fait partager à cette mère enfuie sa quête des origines familiales, de la Pologne à Tunis, jusqu’à la découverte de son amant secret. L’écriture la délivre du silence. Un très beau chant d’amour poétique et de transmission, puisque dédié à Lola, la fille de Natacha.

Bande dessinée

Quelques jours ensemble
Alcante MONTGERMONT Fanny, Depuis, 2008.

Xavier a 35 ans. Un « roi du monde », jouisseur, extraverti, dragueur, patron d’entreprise vivant à 200km/h… Il est aussi brillant que prétentieux et égoïste. Profondément immature, c’est le type même de l’éternel gamin. Julien a treize ans. Atteint d’une maladie génétique rare, il a l’aspect d’un vieillard. Ses traitements médicaux lourds – son espérance de vie est très réduite –, ainsi que le regard des gens sur sa différence l’ont fait se replier sur lui-même. Julien est le fils de Xavier. Aujourd’hui, ils se rencontrent. Pour la première fois…

END T01
CANEPA, Barbara, MERLI, Anna, Elisabeth, Soleil Production, 2012, Métamorphose.

Elisabeth, 13 ans a perdu la vie. Elle vit désormais dans un monde où la berceuse du temps a cessé sa complainte, où les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âges.

Le beau voyage Dargaud
Zidrou SPRINGER, Benoît, 2013.

Le Beau Voyage est le récit bouleversant d’une vie qui commence… enfin. Un beau voyage, c’est ce qui attend Léa. Depuis toujours Léa cherche sa vie. Elle en bricole une, entre rébellion et provocation. Mais un jour, son père meurt. Alors Léa part sur les traces de son passé, son histoire : le suicide de son petit frère, noyé dans la piscine familiale. Léa décide de rénover la piscine et avec ce geste fait le deuil de son frère et de son père. Elle y trouvera une raison de vivre.