Perdre un ami intime, c’est perdre un pilier, un confident, parfois comme un membre de la famille. Pourtant, ce deuil amical reste souvent méconnu et peu reconnu socialement.
Marine (35 ans) et Sylvie (59 ans) témoignent de cette douleur profonde, mêlée à un sentiment d’illégitimité.
Marine explique qu’elle « N’avais pas du tout imaginé la possibilité de perdre ma meilleure amie », « Tout part en vrille à ce moment-là. Quand l’amitié est forte, le deuil peut être aussi violent, voire plus, que le deuil d’un membre de sa famille. »
Sylvie, ayant partagé 40 ans d’amitié avec sa sœur de cœur, qualifie cette relation de « plus longue histoire d’amour« . « On faisait tout ensemble, les gens nous connaissaient comme un duo… ».
Le deuil amical est souvent minimisé socialement « C’est un deuil que l’on peut nommer comme non reconnu » rappelle la psychologue Emma Girard de l’association Empreintes, interrogée sur ce sujet. Trouver sa place face à la famille, accueillir sa peine et s’autoriser à vivre son chagrin sont des étapes essentielles.
💡 Le soutien des proches, des rituels et l’aide de professionnels ou d’associations peuvent accompagner ce chemin.