Témoignage : Comment aider les enfants à vivre la mort de leurs proches ? 🕊️💔

Parler de la mort avec les enfants reste un sujet tabou. Comme l’explique la psychologue Eve Piorowicz, « Il faut souvent être confronté à l’événement pour en parler pour la première fois ». Car tôt ou tard, les enfants sont confrontés à la perte d’un proche, et leurs mots montrent combien ils ont besoin d’être accompagnés.

👦 Achille (14 ans) raconte qu’on lui avait caché la gravité de la maladie de sa grand-mère : « J’étais persuadé qu’elle allait remonter la pente… En même temps, je n’aurais pas aimé tout savoir. »
👧 Alma (6 ans), après le suicide de son oncle, a un jour expliqué à ses parents que son oncle était mort parce qu’il était triste de ne pas l’avoir vue après Noël.
👩‍🦰 Louise (11 ans), qui a perdu son papa d’un cancer, se souvient d’un moment paradoxalement réconfortant : « Après la cérémonie, on a organisé une petite fête, c’était comme un hommage pour lui . »

 

👉 Ces expériences soulignent l’importance de parler de la mort avec des mots justes, d’associer les enfants aux rituels à leur rythme et de leur offrir un espace d’expression sans leur faire porter la douleur des adultes.

 

👩‍⚕️ Comme le rappelle Caroline Witschger, psychologue qui accompagne familles et enfants dans leur deuil chez Empreintes, il faut bannir l’expression « faire son deuil » : « Il n’y a pas de fin car la personne morte ne sera jamais oubliée : elle trouvera sa juste place dans l’intériorité de l’enfant. »

 

Louise témoigne ainsi que son passage dans le groupe Empreintes bleues l’a aidée à se débloquer et s’ouvrir aux autres grâce aux discussions avec d’autres enfants qui vivaient la même chose qu’elle.

 

✨ La clé n’est pas de protéger les enfants de la mort à tout prix, mais de leur transmettre qu’elle fait partie de la vie.